Je pense souvent à toi... Naturel je suppose, nous avons appris à parler et à marcher ensemble après tout. On imaginait même pas pouvoir être séparés à l'époque.
Nous ne pensions rien, on se fixait au fond des yeux, chuchotait aux oreilles, caressait la peau... On vivait. Ca me manque de courrir dans l'herbe avec toi, de nous perdre dans le champ de maïs, d'espionner en haut du grand arbre...
Je regrette que la vie nous ait séparé. Ou le temps, ou les autres, peu importe. Trouver un coupable ne changera rien.
On a pas su gardé contact, trop jeune. Les réseaux sociaux sur le net, ca n'existait pas. Les lettres ne soulageaient en rien. Elle rappelaient juste la distance...
Je me demande si après tout ce temps, tu m'imagines comme je t'imagine. Un visage gravé en mémoire, pure, innocent. Un modèle de perfection, sans cicatrice.
Si tu visualises encore l'ange que j'étais, ou si tu ressens le vide qui me remplit.
Je ne sais même pas pourquoi je pense encore à toi. Tu as du devenir comme toutes les autres: Une pute.
Nous ne pensions rien, on se fixait au fond des yeux, chuchotait aux oreilles, caressait la peau... On vivait. Ca me manque de courrir dans l'herbe avec toi, de nous perdre dans le champ de maïs, d'espionner en haut du grand arbre...
Je regrette que la vie nous ait séparé. Ou le temps, ou les autres, peu importe. Trouver un coupable ne changera rien.
On a pas su gardé contact, trop jeune. Les réseaux sociaux sur le net, ca n'existait pas. Les lettres ne soulageaient en rien. Elle rappelaient juste la distance...
Je me demande si après tout ce temps, tu m'imagines comme je t'imagine. Un visage gravé en mémoire, pure, innocent. Un modèle de perfection, sans cicatrice.
Si tu visualises encore l'ange que j'étais, ou si tu ressens le vide qui me remplit.
Je ne sais même pas pourquoi je pense encore à toi. Tu as du devenir comme toutes les autres: Une pute.